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Kanazoé Orkestra, Le Café de la Danse, 27/11/2016 (c) Régis Gaudin |
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Kandy Guira, Le Café de la Danse, 27/11/2016 (c) Régis Gaudin
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A défaut de partir
en week-end, on a fait un beau voyage en musique en ce dimanche
après-midi sur la scène du Café de la Danse. On commence avec
Kandy Guira, magnifique chanteuse originaire du Burkina Faso qui se
produit en duo avec un guitariste acoustique. Sa voix est aussi
chaude et profonde que celle d'une chanteuse soul. Influence qui
transparaît en filigrane, ramenant la soul acoustique à ses
influences africaines. Mais on surtout touché par l'engagement de la
jeune femme, son appel au respect des personnes handicapées
lorsqu'elle évoque, en musique, son petit frère atteint de surdité.
Une belle découverte, pleine d'humanisme pour débuter la soirée.
Alors que les sept
musiciens du
Kanazoé Orkestra déboulent sur scène, c'est une vague
de chaleur qui s'empare alors du Café de la danse. Prouvant que la
musique est un langage universel, les sept musiciens bâtissent des
ponts entre le jazz et la musique africaine, le n'goni prenant le
relais du saxophone, le tout sous l'égide d'une percussion rythmique
insensée partagée entre percussions latino/cubaines, batterie et
les deux balafons (pendant africain du xylophone). La musique dégage
une onde positive, les musiciens souriants jusqu'aux oreilles et
esquissant des pas de danses endiablés derrière leurs instruments.
Un enthousiasme contagieux qui se propage dans la salle, cette
dernière se transformant en piste de danse vers la fin du concert.
Un beau moment de partage, de musique et d'humanisme perceptible
notamment dans le discours du chanteur/griot.
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