Field Music serait-il en pause ?
Il y a quelques semaines on découvrait le projet parallèle de PeterBrewis (en duo avec Paul Smith) et c'est maintenant au tour de Ian
Black (le bassiste de Field Music) de dévoiler son projet solo sous
le nom de Slug. Et la surprise est de taille ! Passée un
premier morceau assez abstraite, « Grimacing Mask », Slug
tombe le masque et fourbit ses armes au grand jour. Croisant riffs de
guitares à l'efficacité redoutable (« Cockeyed Rabbit Wrapped
in Plastic ») et rythmes funky (« Eggs and Eyes »)
Mr Black met dans le mille. Le Led Zeppelin circa « Houses of
the holy » n'est pas très loin, et on dit cela le plus
sérieusement du monde. Et c'est d'ailleurs bien de rythmes et de
funk, sous différentes formes, dont il est question sur la majorité
des 11 plages de ce disque. « Greasy mind » abat une
carte plus eighties proche de Prince alors que « Running to get
pas your Heart » déboule à toute allure menée par une
entêtante ligne de basse. Et que dire de « Kill your
darlings » (peut être bien la meilleure du lot, mais le choix
est difficile) sinon que le succès est garanti ! « Weight
of Violence » voit le bassiste renouer avec son goût de
l'expériementation livrant un titre savamment planant évoquant la
musique de film. Dans le même ordre d'idée l'instrumental « Peng
peng » est une élégante ballade au piano et à la guitare
slidée assez cinématographique. Pour ce qui est des arrangements,
Slug privilégie les claviers, apportant une note kitsch légèrement
eighties pour un résultat hors du temps. Une belle réussite.
dimanche 29 mars 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire