|
Shopping (c) Florie Berger |
|
Shopping (c) Florie Berger |
|
Shopping (c) Florie Berger |
|
Shopping (c) Florie Berger |
Et c'est parti pour une nouvelle
édition du festival les femmes s'en mêlent avec une soirée
d'ouverture au divan du monde fortement teintée 1980s.
On commence tout d'abord avec le trio
Shopping qui nous arrive de Londres. Le trio (basse, batterie,
guitare) pratique un rock minimal qui n'est pas sans rappeler la no
wave du début des années 1980, on pense notamment à The Cure à
l'époque du premier album. D'autant que la chanteuse, black, Rachel
Aggs entretient une troublante proximité vocale avec Robert Smith.
Ascétique, rudimentaire, sans artifice de gros son ni autre,
Shopping emporte pourtant l'adhésion générale grâce à des mini
pop songs bien foutues et accrocheuses. La formule fonctionne à
merveille, en particulier sur le single « In other words » :
riff de guitare entêtant, batterie carrée en mode automatique qui
sonne comme une boîte à rythme et basse à l'avenant sur un tempo
d'enfer. Franchement pas mal. D'autant plus que le trio se donne sur
scène et joue avec un enthousiasme communicatif. Les spectateurs,
vétérans, du premier rang semble revivre leur jeunesse dansant
comme des possédés. Belle découverte pour débuter la soirée.
|
Aksak Maboul (c) Florie Berger |
|
Véronique Vincent (c) Florie Berger |
|
Véronique Vincent & Aksak Maboul (c) Florie Berger |
|
Véronique Vincent & Aksak Maboul (c) Florie Berger |
On retrouve ensuite Véronique Vincent
et Aksak Maboul un « tout jeune groupe qui ne joue que son
sixième concert » en trente ans ! On vous avait conté
(par ici) l'invraisemblable aventure de l' « Ex futur
album » qui a dormi sur une étagère, inachevé, pendant plus
de trente ans avant de connaître une sortie officielle dans le
commerce en fin d'année dernière. Après quelques dates dans leur
Belgique natale, le duo Véronique Vincent (chant) / Marc Hollander
(claviers) remonte sur scène pour la première fois depuis les
années 1980 ! Pour l'occasion ils sont accompagnés par leur
propre fille Faustine Hollander (basse, guitare, xylophone) et par la
cheville ouvrière du groupe Amartoski : Sebastiaan Van den
Branden (batterie) et Christophe Claeys (guitare, basse, claviers).
Trois musiciens qui n'étaient même pas nés lorsque l' « ex
futur album » a été enregistré au début des années 80 !
Un concert exceptionnel ! Disposant d'un nombre limité de
chansons à leur répertoire, le groupe se trouve contraint de jouer
les prolongations, étirant les compositions dans une sorte de transe
psyché/tropicale instrumentale (« Chez les aborigènes »,
« Réveillons nous », magnifique) pleine de groove grâce
à un jeu de batterie teinté de jazz (« Je pleure tout le
temps » qui ressucite la classe Gainsbourienne) faisant la part
belle aux synthés vintage de Marc Hollander. Excellent concert,
hélas trop court.
http://www.lfsm.net/fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire