Surfant la crête d'une énorme houle
de guitares, nos quatre surfeurs Biarrots, The Dedicated Nothing sont
de retour avec un premier album en bonne et due forme. 10
compositions donc, en forme de marée noire par une nuit de pleine
lune, un sentiment qui de Joy Division à Interpol a déjà été
maintes fois éprouvé auparavant. Car vous l'avez compris, ils ont
beau être surfeurs et de Biarritz, lorsqu'ils empoignent leurs
instruments, les Dedcats font (presque) tout sauf de la surf music.
Ils se situeraient même plutôt à l'opposé. Leur rock serait
plutôt empreint des années 1980/1990, à base de guitares énormes
(« Hopes ») sur une section rythmique puissante et
carrée. Et ça commence plutôt fort avec un enchaînement « When
we were kings »/ « You want to know » à forte
teneur en watts, déployant une énergie dingue. Ailleurs, le quatuor
provoque un sentiment de spleen, ralentissant le rythme comme sur les
arpèges délicats de « Dawn to dusk » ou sur la belle
mélodie de « Love me girls » présentée ici dans une
nouvelle version très différente de celle de l'EP. « Mind
Love » résume à elle seule chose, effectuant un mouvement de
balancier entre une intro plutôt calme suivi d'un torrent de
guitares. Dans le même ordre d'idées citons « Leaving you »
au pont pratiquement punk. Entre énergie et mélodie, les Dedicated
Nothing maîtrisent toutes les composantes d'un rock d'influence
anglo-saxonne qui, s'il n'a rien de fondamentalement original, est
rudement bien balancé...
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