lundi 6 octobre 2014

The Dedicated Nothing : « Dawn to dusk »



Surfant la crête d'une énorme houle de guitares, nos quatre surfeurs Biarrots, The Dedicated Nothing sont de retour avec un premier album en bonne et due forme. 10 compositions donc, en forme de marée noire par une nuit de pleine lune, un sentiment qui de Joy Division à Interpol a déjà été maintes fois éprouvé auparavant. Car vous l'avez compris, ils ont beau être surfeurs et de Biarritz, lorsqu'ils empoignent leurs instruments, les Dedcats font (presque) tout sauf de la surf music. Ils se situeraient même plutôt à l'opposé. Leur rock serait plutôt empreint des années 1980/1990, à base de guitares énormes (« Hopes ») sur une section rythmique puissante et carrée. Et ça commence plutôt fort avec un enchaînement « When we were kings »/ « You want to know » à forte teneur en watts, déployant une énergie dingue. Ailleurs, le quatuor provoque un sentiment de spleen, ralentissant le rythme comme sur les arpèges délicats de « Dawn to dusk » ou sur la belle mélodie de « Love me girls » présentée ici dans une nouvelle version très différente de celle de l'EP. « Mind Love » résume à elle seule chose, effectuant un mouvement de balancier entre une intro plutôt calme suivi d'un torrent de guitares. Dans le même ordre d'idées citons « Leaving you » au pont pratiquement punk. Entre énergie et mélodie, les Dedicated Nothing maîtrisent toutes les composantes d'un rock d'influence anglo-saxonne qui, s'il n'a rien de fondamentalement original, est rudement bien balancé...


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