Auteur de deux albums entre 1979 et
1980, The Pop Group est de retour après une pause de... trente cinq
ans ! La résurrection ! Première constatation, ne surtout
pas se fier au patronyme un peu générique du groupe. Car derrière
la dénomination, banale, de The Pop Group se cache une formation
redoutable. On en a la démonstration dès la première plage,
« Citizen Zombie », chaos organisé de guitares et de
boucles sur une rythmique industrielle. Ailleurs le groupe s'attache
à des rythmiques discoïdes (« Mad Truth »,
« S.O.P.H.I.A ») pratiquant une sorte de funk blanc,
terriblement accrocheur, façon Bowie (circa « Let's Dance »)
mais prêt à vous exploser à la figure. A l'écoute, la clique de
Mark Stewart évoque bien plus le New York City de 1981 que Bristol,
ville dont le groupe est originaire. On retrouve la frénésie,
l'urgence et l'inventivité (« Shadow Child ») typique
des formations issues de la Grosse Pomme. N'ayant pas froid aux yeux
et terriblement free, The Pop Group explose les structures, pour
mieux en redéfinir les contours et les lacérer à grands coups de
guitares et un martellement industriel continu convoquant à
l'occasion quelques fantômes dark (« The immaculate
deception »). Fort, a condition toutefois d'avoir le cœur bien
accroché.
mardi 17 février 2015
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