De Triggerfinger à
Balthazar, il est entendu que depuis quelques années, la scène rock
belge est à la fois riche, variée et incroyablement excitante…
Une nouvelle preuve nous en est donnée avec The Sore Losers. Tout,
chez les Sore Losers rappelle l'âge d'or du rock n'roll, une période
fertile en chef d’œuvres allant de la fin des années 1960 au
mitan de la décennie suivante. Dans « Skydogs », leur
nouvel album, on retrouve la violence des Stooges, « Cherry
Cherry », la lourdeur noire de Black Sabbath (le fantastique
« Blood Moon Shining » d'ouverture) ou la déglingue
blues des Rolling Stones (« Can't you see me running »).
Les racines des Sore Losers sont ainsi très variées allant du
garage rock au psyché en y ajoutant à l'occasion quelques touches
de blues ou de hard rock. Au-delà de cette variété d'influences,
un dénominateur commun : l'urgence. D'une durée comparable à
celle d'un vinyle d'époque (une grosse demi-heure environ) l'album
s'écoute comme un shoot d'adrénaline, d'une seule traite.
Typiquement le genre de groupe pour qui le rock n'a d'intérêt que
s'il est accolé au roll. Pas foncièrement original, certes, mais
alors quelle efficacité ! Une claque !
En concert avec
Birth of Joy le 9/11 à Angers (Le Chabada) et le 10/11 à La
Roche-Sur-Yon (Fuzz'Yon)
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