Voilà un singulier
objet que ce premier EP d'After Marianne où il est beaucoup question
de l'après, après l'existence ainsi que le résume le titre :
c'est un endroit fabuleux pour en terminer (cf. l'interlude lu par
une voix pour le moins étrange)… A l'image de sa pochette
« spatiale », After Marianne affectionne les ambiances
éthérées bâties sur un délicat mélange d'acoustique,
d'électronique et d'électricité savamment dosée entre envolées
pianistiques et nappes de claviers et de cordes. Le décor
« planant » est planté et il convient à merveille à la
voix diaphane de la chanteuse Mathilda. Son timbre entre en décalage
avec celui de Julien Doré, invité sur un titre, créant un
contraste. Une musique entre spleen et rêverie, lyrique à souhait,
qui n'est pas sans rappeler Sigur Ros. A découvrir.
En concert le 20/10
à Paris (Supersonic)
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