Hildebrandt et Lescop, le divan du monde, 1er octobre 2016 (c) Aurélien Arcaix
Hildebrandt et Mr. K, le divan du monde, 1er octobre 2016 (c) Aurélien Arcaix
Ah les vicissitudes
de la vie d'artiste, faite de hauts et de bas ! Prenez Hildebrandt par
exemple qui se présente sur la scène du Divan du Monde, marchant
avec des béquilles, résultat d'un accident survenu sur le tournage
de son dernier clip. Hildebrandt fête ce soir la sortie de son
excellent premier album en solo « Les Animals » et,
hélas, hélas, hélas, le divan du monde sonne cruellement creux
avec une trentaine de spectateurs seulement, une maigre foule se
rassemblant dans la fosse. Et c'est bien dommage. Affirmons-le une
fois de plus, les absents ont eu tort. Situé au croisement de
différentes cultures, Hildebrandt a donné un concert de grande
classe où les influences se culbutent entre rock, chanson et pop
électronique. On s'en doutait un peu à l'écoute mais certains
titres comme « Les Animals » et « Vos gueules »
possèdent un potentiel scénique certain que l'on qualifiera de
« rentre dedans » bien servies par un duo de guitaristes
furieux, Pierre et Nico, ex-membres comme lui du groupe Coup
d'Marron. Cette électricité latente fait contraste avec d'une part
les claviers et boite à rythmes d'obédience électro mais aussi les
textes en français ancrés dans la tradition de la chanson (à ce
titre notons également les reprises de Ferré et de Gainsbourg). Au
milieu de tous ces mélanges se trouve Hildebrandt, artiste à la
voix puissante et à l'univers singulier qu'il convient de découvrir
au plus vite.
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