A l'instar d'un
Elliott Murphy, Terry Lee Hale fait partie de ces étasuniens
expatriés qui ont trouvé chez nous un environnement plus propice à
leur épanouissement que dans leur patrie natale. Installé à
Marseille, le Texan a une longue carrière derrière lui et les
initiés se souviendront peut être de « Oh what a world »
son magnifique premier album de 1993. Terry a beau avoir quitté
l'Amérique, cette dernière n'a jamais vraiment quitté sa musique.
Son nouvel effort, le quatorzième, respire les grands espaces,
chaque arpège de guitare acoustique dévoile un petit bout de
bitume, la route comme métaphore de l'existence. Entre folk et
spoken word, Terry nous ensorcelle de sa voix grave, nous comptant
l'Amérique des laissés pour compte, la vie des gens de peu et des
petits boulots aléatoires dans une démarche profondément
humaniste. Un grand disque, dépouillé, intime et élégant.
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