lundi 4 avril 2016

Toybloid



Déjà auteur il y a deux ans d'un remarquable EP qui avait durablement marqué nos oreilles, le power trio Toybloid est de retour avec un premier album en bonne et due forme. Ce premier effort, le trio l'a imaginé/rêvé en grand. Direction Londres et les fameux studios « vintage » Toe-Rag, totalement dépourvus d'équipement numérique, où le producteur Liam Watson (The Kills, The White Stripes, James Hunter) a su extraire la substantifique moelle du trio. Il en résulte un album incandescent, brûlant la chandelle par tous les bouts possibles et imaginables, débordant d'énergie. Le disque repose sur des lignes mélodiques simples et précises, rien de révolutionnaire certes, mais qui accrochent l'oreille dès la première écoute (cf. « Boring City »). Guitare puissante (même en version acoustique cf. « Hell Yeah »), section rythmique au bord de l'explosion, tout au long de ces douze pistes, le groupe aligne les coups de massue, le pied à fond sur l’accélérateur : direction electric punk(ette) land. L'auditeur, est ko, sonné pour le compte par cette débauche d'énergie démentielle, mais qu'est-ce que c'est bon ! Toybloid ? Les dignes héritières des riot girls de 1977 !
En concert le 12 avril à Paris (Point éphémère).
https://twitter.com/toybloid

Aucun commentaire: