Déjà auteur il y a deux ans d'un
remarquable EP qui avait durablement marqué nos oreilles, le power
trio Toybloid est de retour avec un premier album en bonne et due
forme. Ce premier effort, le trio l'a imaginé/rêvé en grand.
Direction Londres et les fameux studios « vintage »
Toe-Rag, totalement dépourvus d'équipement numérique, où le
producteur Liam Watson (The Kills, The White Stripes, James Hunter) a
su extraire la substantifique moelle du trio. Il en résulte un album
incandescent, brûlant la chandelle par tous les bouts possibles et
imaginables, débordant d'énergie. Le disque repose sur des lignes
mélodiques simples et précises, rien de révolutionnaire certes,
mais qui accrochent l'oreille dès la première écoute (cf. « Boring
City »). Guitare puissante (même en version acoustique cf.
« Hell Yeah »), section rythmique au bord de l'explosion,
tout au long de ces douze pistes, le groupe aligne les coups de
massue, le pied à fond sur l’accélérateur : direction
electric punk(ette) land. L'auditeur, est ko, sonné pour le compte
par cette débauche d'énergie démentielle, mais qu'est-ce que c'est
bon ! Toybloid ? Les dignes héritières des riot girls de
1977 !
En concert le 12
avril à Paris (Point éphémère).
https://twitter.com/toybloid
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