Personnage
légendaire s'il en est, Ebbot Lundberg, leader d'Union Carbide
Production dans les 80s puis de The Soundtrack of our lives lors de
la décennie suivante, est de retour. Ce disque marque un retour vers
des sonorités rock après deux premiers albums solos expérimentaux.
En compagnie de The Indigo Children, jeune combo suédois, comme lui,
d'obédience garage, le vieux maître retrouve une nouvelle jeunesse.
Dans ses meilleurs moments, le disque s'impose comme un classique
immédiat, une perle oubliée des sixties, portée par des mélodies
d'une ligne claire imparable, richement arrangée à grands renforts
de cordes, vents et même sitar, picorant à la fois aux sources folk
et psychédéliques (« In subliminal clouds », « Drowning
in a wishing well ») ; « Backdrop people »
draguant du coin de l’œil le rock n'roll garage et assurant le
quota électrique du disque. Conscient de sa posture tutélaire Ebbot
se retourne vers sa propre histoire et sa discothèque trouvant en
« Don't blow your mind » (Alice Cooper) et « Calling
for heaven » (« Cerca de las estrellas » des
espagnols Los Pekenikes) la matière pour deux chouettes reprises,
les guitares en avant et les potentiomètres dans le rouge. Le disque
trouve ainsi son équilibre entre psychédélisme béat et adrénaline
électrique. Renouant avec la durée d'un ancien vinyle, 42 minutes,
Ebbot Lundberg et ses nouveaux compagnons de jeu nous livrent un
album remarquable intemporel plutôt que revivaliste.
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1 commentaire:
Quel est l'intéret de recopier le texte e promo de la bio que l'on retrouve de partout sur le net... N'avez-vous aucune imagination pour trouver les mots sur une musique que vous semblez aimer? Un peu trite... Bien à vous. Frederic
f_pogo69@hotmail.com
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