Il y a des disques
qui, comme ça, d'un coup, s'imposent comme une évidence. A peine
posé sur la platine, d'emblée, ce deuxième EP du jeune
multi-instrumentiste Guillaume Stankiewicz se classe dans cette
catégorie aussi rare que précieuse. La touche play enfoncée et
c'est tout un imaginaire qui défile devant nos oreilles. La
Californie, le Topanga Canyon (le repaire des hippies sixties), c'est
tout un héritage, de Neil Young aux Beach Boys, en passant par
Townes Van Zandt, que revisite Guillaume, aux goûts décidément
très surs. Mais au-delà du simple hommage revivaliste, Stankiewicz
impose sa patte, et la langue française au passage, sur cet univers
éminemment anglo-saxon. Délicatement acoustique, arrangé à
grandes lampées d'instruments aussi exotiques que mélodieux
(glockenspiel, vibraphone etc.) « Sans cesse et sans bruit »
impose un univers, élégant, sophistiqué, délicieusement
mélancolique. Une révélation.
En showcase gratuit
le 17 avril aux ballades sonores (18h)
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