Artiste indépendant,
et fier de l'être si l'on en croit les notes de la pochette,
l'Australien Rhett May a enregistré cet album en duo avec James
Payne, les deux hommes se partageant l'ensemble des instruments, pas
le job le plus facile. Le disque s'intitule « Fast cars and
sitars » et le titre résume assez bien le tout. D'un côté on
retrouve du rock n'roll tendance dure, mené sur un tempo infernal,
les guitares bien mises en avant comme dans les seventies, le genre
de musique qu'effectivement on prend beaucoup de plaisir à écouter
en conduisant (cf. « Rich Bitch »). Ceci pour la facette
« fast cars » de la chose. Et puis, côté sitar, May se
fait beaucoup plus calme, trouvant l'inspiration dans la scène
psyché (« Drifting dreaming », « Keep of the
grass » qui sonne comme une version électrique de CSN),
toujours riches en guitares avec un chant étrangement modifié.
Ajoutez un peu de groove au milieu (« My Baby's got style »,
« So delicious », excellentes), un soupçon d’hindouisme
(« Cute Calcutta Boy ») et une ballade que l'on jurerait
inédite depuis 30 ans et les glorieuses années hair metal (« The
Violence of ice ») et vous obtenez ce disque qui, s'il ne
révolutionnera rien, respire l'authenticité et c'est suffisamment
appréciable pour faire notre journée.
dimanche 10 avril 2016
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