Après quasiment une
décennie d'absence, Tiger Army, toujours menés par Nick 13, sont de
retour avec ce nouvel effort. Toujours inspiré par les années 1950,
ce cinquième album s'inscrit dans une veine psychobilly soit l'exact
point de rencontre entre les influences originelles venues du
rockabilly, de la country et du rock n'roll et une dynamique punk
prête à tout exploser. Ainsi, une véritable dichotomie dicte ce
disque entre le chant mélodique de Nick 13, pour résumer un crooner
qui s'ignore (« Dark and lonely night », « Prisonner
of the night »), et des guitares vicieuses et tranchantes
(« Knife's edge »). Mais l'album brille également par
une véritable ambition musicale, les arrangements de cordes de
« World without the moon » et de « Happier times ».
Dommage toutefois que le trio n'ait pas pu aller au bout de sa
démarche et doive se contenter de claviers au son un peu cheap.
Swinguant de bout en bout (« Devil lurks on the road »),
n'hésitant pas à piocher quelques idées de l'autre côté de la
frontière Mexicaine et mettant l'accent sur le mot « night »
(présent dans plusieurs titres), Tiger Army plonge l'auditeur dans
un monde nocturne et interlope entre ruelles peu engageantes et bars
un poil louches. Un trip en soi.
En concert le 5 mars
à Paris (La Maroquinerie)
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