Ce nouvel effort,
son troisième, voit Gaëlle s'échapper du cadre blues au sens
strict pour s'ouvrir à des horizons connexes teintés de folk et de
rock n'roll, avec cette couleur 70s aux accents rolling zeppelinien
(cf. « So blue », « 25 hours ») propre à
l'artiste. Un voyage et des rencontres sont à l'origine de ce
disque. A l'été 2015, Gaëlle s'envole pour les Etats-Unis, où
elle restera 45 jours, sa guitare sous le bras. Le point d'orgue du
voyage sera la rencontre avec David Quick, un
chanteur/auteur/compositeur plutôt méconnu, à Austin, Texas. Ce
dernier offre à Gaëlle, « No one else », une magnifique
chanson folk qu'il chante depuis 20 ans dans la rue et que l'on
retrouve sur l'album en duo avec son auteur. Ce n'est pas, loin s'en
faut, le seul moment émouvant du disque. La voix de la chanteuse,
légèrement brisée sur le morceau-titre « New day's
waiting », laisse apparaître une émotion à fleur de peau.
Toujours sur la brèche, dans l'entre-deux, l'album ne verse jamais
dans la mélancolie excessive, mais est, au contraire, porté par un
enthousiasme contagieux (cf. « Makers of love ») à
l'image de son auteure, toujours positive et souriante. Emballant.
En concert le 10
mars 2017 à Paris (Café de la danse)
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