Après l'ep « Met a man » sorti à l'automne dernier, Nadéah continue son
aventure musicale avec ce deuxième album en forme de rupture. Son
premier disque en solo, « Venus gets even », sorti il y a
cinq ans, avait séduit par son approche vintage entre rockabilly et
jazz swing. Tout ceci appartient au passé à l'écoute de cette
nouvelle livraison aux sonorités contemporaines, incarnée par les
synthés qui font leur apparition dans son univers. L'album commence
fort avec « Met a man » qui nous avait déjà
impressionné l'année dernière. De la basse disco 70s balancée sur
un rythme d'enfer en intro à la coda aux guitares bruitistes, la
chanson, hyper efficace, est un tube en puissance. Comment dès lors
que l'on frise la perfection dès les premières secondes de l'album
tenir le rythme sur la longueur sans sonner fade ? C'est toute
la problématique de ce disque à laquelle l'Australienne a décidé
de répondre par la diversité, incarnée par le duo de producteurs
convoqués : Rob Ellis d'un côté, Marc Collin (son comparse du
collectif Nouvelle Vague) de l'autre. Les deux hommes mettent en son
les différentes facettes de l'album : la disco (« Met a
man », « Kansas »), le rock (« Unknown »,
« Darling ») et les ballades, « Run »,
l'intimiste piano/voix « Pocket full of holes » placée
en conclusion. Sur un plan vocal, Nadéah se démène et donne de la
voix pour trouver une unité qui fait parfois un peu défaut. Car si
l'album possède un peu de tout pour plaire à tout le monde, chacun
fera sa sélection personnelle en sautant quelques plages…
En concert le 14/03
à Paris (Café de la danse)
https://twitter.com/nadeah
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