Tout, absolument
tout, chez Inglorious exhale l'amour du (hard) rock classique, celui
des années 1970. Il faut dire que Nathan James, le chanteur et
leader du groupe a été à bonne école. Avant d'avoir sa propre
formation, Nathan a chanté auprès du mythique guitariste de
Scorpions, Uli John Roth. Difficile d'échapper à son destin avec un
cursus pareil… L'écoute de l'album se révèle ainsi un jeu de
cache-cache où le groupe s'amuse à évoquer, avec classe toujours,
ses influences. Il y a du Led Zeppelin (celui de « Kashmir »)
dans « High Flyin' Gypsy » alors que l'imparable
« Breakaway » évoquerait plutôt le hair métal des
années 1980. Mais c'est lorsqu'il lorgne du côté du blues que le
groupe est à son meilleur, « Holy water » ; le
rendu est alors proche de formations contemporaines dans une veine
Rival Sons/Blues Pills. A défaut d'être original, Inglorious se
révèle être une formation carrée et puissante, toutes guitares
dehors (la poisseuse « Warning ») mais sans ostentation
et également agile en acoustique (l'intro de « Bleed for
you », "Wake"). Que demander de plus ?
https://twitter.com/WeAreIngloriouslundi 7 mars 2016
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