Troisième album pour ce guitariste et
producteur anglais, originaire de Newcastle, accompagné de son
groupe. Nick Pride évolue dans le registre de la soul à l'ancienne.
Un milkshake bien connu, chargé en basses rondes et en cuivres
pêchus, auquel les Pimptones se chargent d'ajouter une kyrielle de
parfums venus du funk (tendance New Orleans « Go with it »),
du jazz, du blues (« Walkin'out the door ») voire du rap
(« Non stop »). Un créneau vintage bien occupé par
ailleurs, notamment par une ribambelle de labels sis à Brooklyn.
Labels avec lesquels notre Anglais rivalise sans peine (« It's
a love thing » qui sonne comme du Sharon Jones). Musicalement,
il n'y a rien à redire, l'ensemble tient plus que largement la route
et le disque groove aussi bien que de l'autre côté de l'Atlantique.
L'affaire pêcherait plutôt du côté vocal, Pride étant obligé de
recruter à l'extérieur des compétences qui ne sont pas les
siennes. Résultat on dénombre pas moins de neuf vocalistes, souvent
féminines, différentes sur le disque. Ces chanteurs/chanteuses sont
tous excellents, le problème serait plutôt ce côté un peu
patchwork venant de l’accumulation de voix différentes. Bien
souvent on a l'impression d'écouter une compilation plutôt que
l’œuvre d'un seul et même groupe. Un reproche bien minime
toutefois au regard de la qualité musicale générale de
l'affaire...
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