Cela commence avec un grondement de
cordes. Menaçant. Dès les premières notes de « The
Wanderer », qui ouvre le disque, l'auditeur est transporté. Le
voyage commence. La Grande-Bretagne, verte, sauvage et indomptée,
vous ouvre ses portes. Un pied dans le folk (« Labour she calls
home »), un autre dans la musique celtique (« The
Courrier », « Another long night »), Lakeman met à
l'honneur les paysages sauvages de la verte Albion. Les yeux fermés,
on imagine de la roche, des collines vertes et escarpées à perte de
vue le tout sous un ciel noir de suie, l'orage sur le point
d'éclater. Entre banjo, violons, contrebasse, orgue et bien sur
guitare acoustique, Lakeman met les petits plats dans les grands pour
vous embarquer dans son périple. Son nouvel album, le cinquième en
solo d'une longue carrière débutée il y a vingt ans, marque une
étape pour cet auteur/compositeur/multi instrumentiste toujours
aussi peu connu en France (pays dans lequel il s'est d'ailleurs très
peu produit). Avant d'écrire des chansons, Lakeman a d'abord voulu
raconter des histoires. Patiemment il est parti sur les routes, a
rencontré des anonymes, recueillis leurs impressions. Un ouvrier
vétéran des docks, un survivant de la seconde guerre mondiale, un
couple vivant sur la route. Autant de destins, de gens de peu mis
ensuite en musique. Le résultat n'est pas seulement dépaysant, il
est magistral.
http://www.sethlakeman.co.uk/jeudi 21 août 2014
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