Changement d’horizon pour Alice Russell. Dans la foulée dans
son dernier album, enregistré en Colombie, la soul woman britannique est
revenue dans un Trabendo, refait à neuf avec une très belle fresque murale
nostalgique des eighties, entouré de son nouveau groupe. Ils sont donc six sur
scène : piano, batterie, percussion, batterie, basse (ou contrebasse),
guitare (ou accordéon) et violon. Si le son est différent, et beaucoup plus latin,
le rythme, sous-entendu le groove et le swing, restent intacts. L’ambiance est
toutefois différente, plus détendu, relax peut-être un peu moins dansante et
funky. Plus lente aussi. Le violon amène parfois une ambiance un peu
mélancolique. La voix, superbe, d’Alice est toujours là, rappelant qu’elle est
une des plus grande chanteuse à l’heure actuelle, et profite de ce contexte
inédit pour briller de mille et nouveaux feux. Lorsque Alice s’éclipse pour
laisser la vedette à son groupe et que le guitariste troque son instrument pour
un accordéon, l’ambiance n’est définitivement plus la même. La fin du concert
et les rappels qui ont suivi, ont marqué le retour vers un funk plus brute de
décoffrage et le groupe entier semble porté par l’énergie du percussionniste
particulièrement enthousiaste et d’un bassiste énorme. Le pianiste, que l’on a
bien failli ne pas voir, victime de problèmes de visa, assure aussi et amène
une note plus jazzy derrière son clavier électrique vintage. Ce fut au final
une belle soirée placée sous le signe du swing et de l’exotisme.
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1 commentaire:
Rholala, ça fait bien envie ta chronique là !
Heureusement, pour ceux qui ont raté ça, j'ai trouvé des sessions de rattrapage :
Alice Russell à la Défense
ou
Alice Russell à Sete
mais bon, c'est tout trop loin pour moi ! snif !
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