Venu d’Australie, le trio Electric Empire fait revivre les
grandes heures de la Motown sur son premier album. Le guitariste Dennis Dowlut
nous fait le plaisir de répondre à quelques questions…
Une intuition me dit que vous devez avoir une sacrée
collection de disques de la Motown des années 70. Est-ce vrai ?
Dennis Dowlut (guitare) : J’avais une collection de
disques mais tout est dans mon ordinateur portable maintenant. Beaucoup de
Motown, beaucoup de soul des années 60 et 70.
Pourquoi le groupe n’a-t-il pas de bassiste ? C’est
important la basse pour le groove…
DD : On a un bassiste avec nous pour les concerts.
Electric Empire a commencé en trio mais sur scène on est quatre.
Si je te dis que l’album sonne comme un disque inédit de la
Motown…
DD : Je serais flatté parce que notre intention était
d’écrire et de produire des chansons qui auraient pu sortir pendant l’age d’or
de la Motown. On est très content de notre album.
Le groupe marche bien en Grande-Bretagne qu’en est-il des
Etats-Unis ?
DD : On se concentre sur la Grande-Bretagne et l’Europe
pour le moment. On pense qu’il faut sur un territoire à la fois. Je pense que
si le groupe marche bien un peu partout, les Etats-Unis suivront.
Est-ce que le groupe utilise beaucoup d’instruments vintage
(les claviers particulièrement) ?
DD : Sans être des geeks, on utilise beaucoup de
matériel vintage. Sur l’album il y a Wurlitzer, du Rhodes, du clavinet et du
moog.
Quels sont tes guitaristes préférés ?
DD : J’adore Robert Willie White, qui était le
guitariste des Funk Brothers, le groupe maison de la Motown. J’ai un jeu très
rythmique, j’adore son approche de la mélodie et des accroches dans sa façon de
jouer.
Certains critiques peuvent vous reprocher de ne rien
inventer. Que répondriez-vous ?
DD : On est justement fier que l’album ne sonne comme
rien de contemporain mais nous sommes toujours comparé à la Motown. Chaque
personne ou critique a le droit d’avoir sa propre opinion. Nous sommes juste un
groupe qui fait ce qu’il adore et c’est tout ce qui compte.
En concert le 16 mai à la Bellevilloise.
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