Telegram. Voilà un
nom de groupe particulièrement nostalgique. De fait à l'écoute du
premier album de ce quatuor Londonien, il y a effectivement un peu de
ça. Comme bien souvent dans le rock, le groupe se réfère aux
années 1970, cette époque glorieuse unanimement considérée comme
l'âge d'or du rock. Mais plutôt que de repomper le passé, Telegram
préfère picorer à droite, à gauche, piquer ses éléments
préférés et faire sa cuisine bien à lui pour finalement proposer
un cocktail original et détonnant. On pense immédiatement au rock
psychédélique (« Under the night time », « Follow »,
« Telegramme »), mais un soupçon de dinguerie
expérimentale (ils sont tous fans de Brian Eno apparemment)
pousserait la chose du côté progressif de l'affaire (« Aeons »,
« Telegramme »). Histoire de corser un peu la recette,
Telegram pimente la sauce de guitares puissantes évoquant le glam
rock. Certains morceaux prennent ainsi la forme d'un assaut sonique
que n'aurait pas renié T Rex (« Taffy come home ») ou
Roxy Music (le guitariste Matt Wood et le bassiste Oli Paget-Moon ont
fait partie de Proxy Music, groupe tribute au combo de Bryan Ferry).
Finalement le disque s'avère plus intemporel que simplement
nostalgique, le groupe dégageant une puissance tout à fait moderne.
Bien écrit, fort en refrains fédérateurs (« Regatta »)
et suffisamment riche en guitares, Telegram a tout pour attirer une
adhésion immédiate. A découvrir.
http://telegram-band.com/dimanche 21 février 2016
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