dimanche 29 novembre 2015

The Slow Show : « White water »



Venu tout droit de Manchester, The Slow Show fait figure d'extra terrestre sur notre planète rock. Le disque débute par un étonnant cérémonial, comme un chœur épiscopal. L'ambiance est sérieuse voire grave. Et puis la voix du chanteur Rob Goodwin résonne et c'est le choc. Tel un Tom Waits ténébreux, un incroyable crooner d'outre tombe, Rob Goodwin possède un timbre rare. Grave, profond, absolument hypnotisant. Autour de cette voix unique en son genre, le quintet tisse une toile indie pop à la fois mélodique, planante, nocturne et légèrement sombre avec piano, cordes et guitares délicatement arpégées (« Testing », magnifique). Écouter The Slow Show, c'est une expérience mélancolique quasi-sensorielle. On n'avait pas été autant chamboulé depuis l'album « No Song, no spell, no madrigal » de The Apartments.
En concert le 1er décembre à Paris (Le Point Ephémère).
https://twitter.com/theslowshow

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