Venu tout droit de
Manchester, The Slow Show fait figure d'extra terrestre sur notre
planète rock. Le disque débute par un étonnant cérémonial, comme
un chœur épiscopal. L'ambiance est sérieuse voire grave. Et puis
la voix du chanteur Rob Goodwin résonne et c'est le choc. Tel un Tom
Waits ténébreux, un incroyable crooner d'outre tombe, Rob Goodwin
possède un timbre rare. Grave, profond, absolument hypnotisant.
Autour de cette voix unique en son genre, le quintet tisse une toile
indie pop à la fois mélodique, planante, nocturne et légèrement sombre avec
piano, cordes et guitares délicatement arpégées (« Testing »,
magnifique). Écouter The Slow Show, c'est une expérience
mélancolique quasi-sensorielle. On n'avait pas été autant
chamboulé depuis l'album « No Song, no spell, no madrigal »
de The Apartments.
En concert le 1er
décembre à Paris (Le Point Ephémère).
https://twitter.com/theslowshow
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