Leader historique
des Soucoupes Violentes depuis les fort lointaines années 1980,
Stéphane Guichard garde toujours la foi. Récemment, on le croisait
encore devant le new morning, avant un concert de Little Bob,
tractant vaillamment, le sourire aux lèvres, pour promouvoir le
nouvel album de son groupe, relancé il y a quelques temps. Après
des années de pause prolongée, les soucoupes reviennent survoler
notre paysage rock. Et leur garage rock, chanté en anglais ou en
français, n'a pas pris une ride ! Le nouvel album a ce petit
quelque chose de rare, comme une allure de classique instantané. Pas
uniquement grâce à des compositions de haute volée où la guitare
se taille la part du lion (cf. « Lost weekend », « Ta
légende », nerveuse et tendue) mais aussi grâce à des
apports extérieurs bien trouvés et complétant idéalement
l'univers musical du groupe. Désertant l'électricité rageuse, les
Soucoupes Violentes explorent ainsi, avec succès, des territoires
acoustiques. « Always Up » et « Johnny Tonnerre »
(que l'on imagine dédiée à qui vous savez) sont deux magnifiques
ballades folk agrémentées d'une lap-steel country, faisant voyager
le trio et l'auditeur par la même occasion. Ailleurs, c'est un
ukulélé qui fait une apparition inattendue (« le mec le plus
cool de la terre ») ou des percussions fofolles qui donnent une
nouvelle orientation à la musique, loin de se cantonner à un énième
revival garage. Tout ceci n'empêchant cependant pas le trio de faire
un petit clin d’œil discret au passé (cf. « I won't
survive », « Ma tête sur un plateau »). Enfin
impossible de terminer cette chronique sans souligner le succulent
« Trop méchante » en duo avec un Didier Wampas en pleine
forme. Une belle réussite.
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