Il est de ces
groupes, dont l'aura résiste au temps et se transmet de génération
en génération. A l'écoute du premier effort de Dilly Dally,
impossible de ne pas penser aux années 1990 aux Pixies, Hole et
Nirvana en particulier. Avec ce premier disque, le quatuor de Toronto
tente de remettre au goût du jour la dynamique calme/agressivité et
le mélange pop/noise, typique des années 1990 en y ajoutant une
touche féminine, par le biais de la chanteuse Katie Monks et de la
guitare de Liz Ball (un duo de Courtney Love modernes), et un soupçon
d'ambiance dark (la torch song au piano « Burned by the
cold »). Sur certains titres la formule fonctionne comme à la
belle époque (cf. la très chargée sexuellement « Desire »
qui exhale un fort parfum de « Where is my mind »). Dans
l'instant, le groupe offre un petit voyage dans le temps sympathique
entre guitares nostalgiques et production moderne. Reste à voir
comment tout cela va vieillir.
lundi 16 novembre 2015
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