Mesdames et Messieurs, dans le genre de
groupe improbable voici les Hayseed Dixie ! D'après la légende,
bien orchestrée par le groupe lui-même, ils sont originaire d'un
patelin paumé « niché au cœur des Appalaches ».
Spécialisé dans le bluegrass, un style de country, celle des
montagnes, acoustique uniquement joué sur des instruments à cordes
(banjo, mandoline, violon, contrebasse, guitare sèche), les Hayseed
Dixie se sont d'abord fait remarquer par un album de reprises d'AC/DC
(version bluegrass donc) sorti en 2001, disque qui leur a permis
d'assurer la première partie des Australiens sur invitation de Cliff
Williams (bassiste d'AC/DC) en personne ! Un projet de même
nature consacré à Kiss suivra en 2003 avant que leur leader John
Wheeler ne sorte son (excellent) premier effort en solo en 2013
(chronique ici). Tout cela nous mène à 2015 et à ce nouveau disque
(enregistré dans une grange, cela s'entends) où le groupe s'attaque au hair métal des années
1980. Si vous avez toujours rêvé d'écouter "Wind of change" (Scorpion en version allemande !), "The final countdown" (Europe), « Don't stop
believing » (Bon Jovi) ou « Eye of the tiger »
(Survivor) au banjo, votre vœu est finalement exaucé !
L'occasion nous est donc ainsi donnée de redécouvrir ce répertoire
honni sous un nouvel angle. Et de se rendre compte que certaines de
ces chansons n'étaient finalement pas si mauvaises sans l'immonde
production des années 1980 et l'outrage du temps qui en a découlé.
Une curiosité donc mais aussi un authentique grand disque joué avec
maestria ces musiciens étant loin d'être manchots.
En concert le 27 février à la
Maroquinerie dans le cadre du festival les nuits de l'alligator
http://www.hayseed-dixie.com/Home.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire