samedi 24 novembre 2012

The Hyènes, La Boule Noire, 21 novembre 2012.

(c) Richard Aujard



Quelque chose nous disait, à l’écoute du premier album de The Hyènes, que ce groupe était taillé pour la scène… Impression largement confirmée par la prestation du quatuor sur la petite scène de la boule noire en ce mercredi soir. The Hyènes donne dans l’efficacité brute, deux guitares, basse et batterie, rien que du très classique mais jusqu’à preuve du contraire, on n’a jamais trouvé mieux. La section rythmique dépote (au passage magnifique basse Gibson firebird) normal, c’est celle des anciens Noir Désir. C’est carré, solide et sans fioritures excessives, en résumé, les bases sont parfaites pour qui entends « rocker ». Le terrain est alors suffisamment solide pour bâtir un mur de guitares (magnifique Gretsch demi-caisse, soit dit en passant) d’inspiration punk. Car c’est à travers ce prisme qu’il convient d’apprécier les Hyènes : chansons courtes (trois, quatre minutes) encore une fois, c’est l’efficacité qui est privilégiée même si Vincent, le chanteur/guitariste, s’amuse à faire le Jimi Hendrix, genre solo la guitare derrière la nuque avant de mordre les cordes avec les dents. Hormis les titres du premier album et quelques autres raretés on peut noter quelques reprises de choix, « Ace of Spade » de Motorhead et une très exaltante version du « I wanna be your dog » des Stooges. En résumé, une belle soirée riche en électricité.
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