Dix ans de carrière (dèja) et cinquième album pour cette
infernale machine à rock n’roll venu de Nouvelle-Zélande. Après des débuts très
marqués par le hard et le rock garage des années 1970, c’est encore le cas
aujourd’hui, les Datsuns ont au fil des années et des enregistrements
considérablement enrichi leur palette intégrant au fur et à mesure beaucoup
d’influences venues des musiques rurales étasunienne, notamment le blues (cf. "Fools gold" et « Wander the night » qui sonne, dans sa première moitié, psyché blues
jazzy). Tout cela pour arriver à ce nouvel album qui s’il n’apporte rien de
fondamentalement révolutionnaire (ce n’est pas le propos de toute manière) n’en
procure pas moins beaucoup de plaisir. Le guitariste Christian Livingstone, qui
a pris une sacrée ampleur depuis les débuts du groupe, est passé maître dans le
maniement de la pédale wha-wha et réhabilite à lui seul la notion de solo
(« Shadow looms large »). Un morceau comme « Skull full of
bone », et son imparable groove de la section rythmique, montre les
progrès réalisé par les Datsuns en tant qu’instrumentistes.
« Axethrower », qui les voit flirter avec le genre stoner, met en
valeur un groupe qui mise sur l’efficacité avant tout (« Helping
hands »). Un peu à l’image de cet album électrique et rock n’roll.
Excellent.
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