Miser sur l’identité régionale pour sortir du sempiternel
carcan anglo-saxon étouffant le rock d’ici. Riche idée mise en pratique en
l’espèce par les Bretons de Zebra & Bagad Karaez avec des résultats assez
mitigés. Si Zebra n’a pas son pareil pour tailler de petits hymnes entre rock
et funk fédérateurs et qui accrochent l’oreille (les excellentes « Plus
rien ne m’arrête », « Zebreizh » et « The Unknown
Soldier ») grâce à une guitare qui démange bien comme il faut, les
arrangements à base de cornemuses posent problème. Le tout sonne comme si les
cornemuses en question avaient été rajoutées à la dernière minute, à l’arrache.
L’amalgame ne se fait dès lors qu’imparfaitement. D’autant plus que lesdits
arrangements sont assez répétitifs. Cela aurait pu passer sur un titre mais sur
la longueur d’un album… Dommage…
mercredi 7 novembre 2012
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