Pour Guillaume Perret, la musique n'a pas de genre, et, si son instrument de prédilection, le saxophone, le confine dans un style bien particulier, le jazz, il est hors de question pour le musicien de se cantonner à ce seul registre. Ainsi, depuis longtemps, Guillaume expérimente avec son instrument, l'électrifie, l’agrémente de pédales, dans le seul but de sortir des sentiers battus ; mariant le jazz, qui reste tout de même sa base (cf. « Fioul »), à des styles plus extrêmes allant du rap au métal. Ce nouvel effort voit le saxophoniste franchir une nouvelle étape puisque ce nouveau disque est la bande originale du documentaire « 16 levers de soleil » consacré à l'épopée du spationaute Thomas Pesquet (lui-même saxophoniste). La musique de Perret prend ainsi une nouvelle ampleur, jamais aussi proche de l'expérience, du voyage sensoriel (cf. « Peace »). De nombreux sons issus de la navette spatiale, des communication radio mais aussi, plus étonnant, du chant des planètes, ces fréquences émises les astres. Une dimension expérimentale qui confère à l'album son originalité mais aussi sa variété d'ambiances et de climats, tantôt funky, planant ou éthéré, voire franchement sombre et angoissant (« Lost in Space », « Alea Jacta Est »).
En concert le 20/12 à Paris (La Maroquinerie)
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