mercredi 31 mai 2017

Mother of two : "Being nice doesn't pay"



Repéré par une série de maxis ravageurs, dans un genre power pop descendant d'une lignée Pixies/Weezer, ce trio devenu entre-temps un projet solo, met la pédale douce sur les décibels sur son premier album. L'électricité, qui était jusqu'ici la marque de fabrique du groupe, est désormais canalisée, mise au profit de compositions pop mettant les mélodies en valeur, et utilisée toujours à bon escient. L'écoute de l'album s'apparente ainsi à un tour de grand huit où les chansons font le grand écart entre passages calmes et apaisés et brusques montées d'adrénaline. La retenue devient ainsi une composante fondamentale de la musique finalement aussi importante que le lâcher de décibels. Avec cet album remarquablement produit et soigné jusque dans les moindres détails, le groupe s'ouvre ainsi à de nouveaux horizons. A défaut de découvrir les joies de la maternité, Julien Gaulier, la tête pensante de l'affaire, accouche ainsi d'un album de haute tenue.

Article paru à l'origine dans Longueur d'Ondes.

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