Empruntant son nom à
un village de pêcheurs Irlandais, les six membres, français de
Doolin jouent un folk celtique irlandais aussi vrai que nature,
accordéon, flûte et bodhrán
(une percussion traditionnelle) à l'appui (« Mary's
jigs »). Une
maîtrise formelle qui impressionne et souligne le parrainage du
style avec la country étasunienne (« Ballad of Hollis Brown »)
ou le blues. Loin
d'ériger ce respect de la tradition en anathème inviolable, le
sextet garde les oreilles ouvertes sur le monde et apporte sa touche
personnelle apportant des influences inédites dans cet univers
séculaire. Ainsi, ce
dixième album voit le
groupe renouer
avec sa langue natale, le français, le temps d'une reprise
d' « Amsterdam » (Jacques Brel) ou
bâtir
un pont en direction de l'Afrique, mettant ainsi en parallèle les
famines irlandaises et africaines (« Reel Africa »). Plus
étonnante encore est la reprise de « Famine » (Sinead
O'Connor) en collaboration avec la rappeuse new-yorkaise Taron
Benson. Une note jazzy
manouche (« Le jupon blanc ») complète ce magnifique
moment de musique traditionnel et innovant à la fois.
En
concert le 12 mai à Paris (La Cigale)
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