Une nappe
synthétique s'élève et sort des enceintes, avant qu'une guitare au
glissé fantomatique n'entre dans le mix. Thomas Howard Memorial, qui
tire son nom d'un pseudonyme utilisé par Jessie James sort son
premier album et, disons-le tout de go, c'est une petite merveille
post-rock. THM étire le temps, livre un disque suspendu où les
longues plages succèdent aux coups de butoir avec une élégance
jamais démentie. Aérien mais puissant (cf. « Bad
Things »). A la tête du groupe, on retrouve un musicien que
l'on aime bien dans ces colonnes, Yann Ollivier, également batteur
des excellents Craftmen Club, dans un rôle différent, celui du
chanteur/guitariste, qui lui sied à merveille. Nourrie par une
tension et une angoisse sous-jacente, allant crescendo, THM ne baigne
pas spécialement dans l'optimisme et pose la question de l'avenir de
la condition humaine… Vaste programme. La sortie du disque est
accompagnée d'un film, « Live a Guerlédan », réalisé
par Nicolas Charles et tourné dans le site du lac asséché du même
nom. Un film-concert, sans public, en forme de clin d’œil/hommage
au mythique « Live in Pompei » de Pink Floyd (1972).
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