Copieux, 76 minutes,
ce double album live, fait la synthèse des dix années de carrière
de Radio Moscow. Un disque somme qui représente la quintessence de
ce que le trio mené par le guitariste Parker Griggs peut offrir.
Comme le sublime visuel le laisse supposer, les influences de Radio
Moscow sont solidement ancrées dans les dernières années de la
décennie 1960. A la fois heavy (Led Zeppelin n'est jamais bien loin)
et psychédélique, le rock de Radio Moscow est transpercé
d'influences venues du blues à travers une maîtrise toute
Hendrixienne de la pédale wha-wha. Téméraire, à contre-courant
des diktats des radios, Radio Moscow n'est pas effrayé à l'idée de
prendre son temps. En effet, les compositions sont assez longues et
ménagent de longues plages instrumentales où la virtuosité des
musiciens apparaît sous son meilleur jour. Encore plus
impressionnant lorsque l'on sait que l'album a été enregistré sans
overdubs, en deux soirs au club Satellite de Los Angeles !
Saluons la performance ! Parmi les 14 morceaux du tracklisting,
issus de l'ensemble de la discographie du groupe, on notera l'inédit
« Chance of fate » (une reprise chipée chez le groupe
70s, inconnu au bataillon, Saint Anthony's Fire). On notera également
la présence dans le line-up l'ancienne section rythmique de Blues
Pills (groupe avec lequel Radio Moscow partage une certaine
esthétique musicale et visuelle) : Zack Anderson (basse) et
Cory Berry (l'ex batteur de Blues Pills). Alors si tout cela n'a rien
de réellement original et à déjà été entendu, chez les Rival
Sons par exemple, Radio Moscow fait réellement partie du haut du
panier dans ce genre de rock, rétro mais addictif. Excellent.
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