En 2006, les murs du métro parisien
étaient couverts d'affiches annonçant la sortie de « Costello
Music ». Le premier album des Fratellis était ainsi lancé en
grandes pompes. C'était il y a neuf ans... De nos jours, rares sont
les groupes de rock a bénéficier d'une telle promotion. Et les
Fratellis, eux, ont continué leur chemin assez discrètement. Du
moins de ce côté-ci de l'Atlantique, car les Ecossais ont connu un
grand succès sur l'autre rive de l'Océan. Et c'est d'ailleurs
là-bas, en Californie, que le trio a enregistré ce quatrième
effort. Comme inspiré par les lieux, le groupe accouche d'un disque
de rock classique. Passé le titre d'ouverture, « Me and the
devil » un peu décevant, les choses sérieuses commencent.
Avec « Impostors », aux couleurs rockabilly, et « Baby
don't lie to me », un classic rock 70s bien envoyé, le groupe
retrouve du tonus. Certes rien de bien original mais l'efficacité
est au rendez-vous. Un peu à l'image de l'album qui passe par un
certain nombre de passages obligés : la ballade, « Desperate
guy », le piano, « Slow » (trop larmoyant pour être
honnête), la pop funky, « Dogtown » ou non, « Thief ».
Alors que les titres défilent, le disque nous apparaît comme plutôt
agréable mais rien ne retient vraiment l'attention de l'auditeur. Un
album, de bonne facture sans être renversant, qui contentera les
moins exigeants.
En concert le 27 octobre (Paris,
Trabendo)
https://www.facebook.com/thefratellis
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