Chez Rumble ce n'est pas tellement le
retour aux sources du rockabilly qui prime mais plutôt
l'appropriation du genre. Ainsi, le disque commence de façon assez
étonnante avec « Frank the murderer », une composition
aux allures indés assez éloignée des codes du rockabilly
classique. Certes, le trio n'échappe pas à certains passages
obligés du genre, cf. les reprises de « Gonna get back home
somehow » (Elvis) ; « Death don't have no mercy »
(Reverend Gary Davis), et le groupe fait plutôt bien son affaire de
ces rites de passage. Au fil des écoutes l'album semble plus
consistant et direct que son prédecesseur. Sans s'éparpiller, le
groupe livre un disque carré et nerveux, au groove irresistible
(merci la contrebasse et la batterie) et incarné avec ferveur par la
voix du chanteur Julien Leclerc. Les guitares sont bien envoyées,
l'album coule de source sans temps morts ni baisse de tension, jouant
la carte de l'efficacité immédiate. Vive le rock !
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