Ouh, mais il a l’air tout triste notre Bill Ryder-Jones. Son
nouvel album semble en tout cas l’avoir plongé dans un puit mélancolique sans
fond, ainsi qu’il le chante : « Un vent mauvais souffle sur mon cœur ».
Ce nouveau disque en solo, l’ex-membre de The Coral l’a composé dans sa chambre
d’adolescent un peu comme on entre en introspection. Se retourner vers le
passé, pour mieux imaginer l’avenir. Il en est ressorti avec une collection de
chansons, toutes plus nostalgiques les unes que les autres, en souvenir de
certaines figures de son passé : « Anthony & Owen »,
« Christina, that’s the saddest thing ». Un effort hautement
personnel donc, plutôt acoustique à base de piano et de guitare folk, dépouillé
et sans esbroufe, qui n’est pas sans rappeler l’immense Nick Drake, la figure
tutélaire du folk britannique (« By the morning I », « The lemon
trees #3 »). Des orchestrations simples, des tempi lents, le tout colle
parfaitement à son timbre de voix traînant, profond et légèrement éraillé. La mélancolie
lui va comme un gant. C'est touchant.
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