Je me répète peut-être, mais je suis cette année encore, épaté par l’organisation du festival sons d’hiver, qui a, de nouveau, réussi un coup fumant pour cette soirée de clôture de l’édition 2008. La soirée new-yorkaise de samedi a tout simplement été exceptionnelle avec par ordre d’apparition la chanteuse Tamar-Kali puis The Black Rock Coalition Orchestra dans un concert « Salutes to James Brown ». Vraiment, réussir à attirer dans cette banlieue de Créteil des musiciens américains de classe internationale, cela relève de l’exploit. Exploit qui rend malgré tout, criant le manque d’actualité dans cette belle salle de la maison des arts le reste de l’année.
Donc, Tamar-Kali accompagnée de son groupe les « 5ive-Pieces » a assurée une première partie rageuse et franchement emballante. Chanteuse Noire, Tamar-Kali a une voix superbe soul. Ceci pour le fond. La forme, elle déroute, car son groupe est très rock voire même franchement métal. C’est assez étonnant, mais on accroche facilement, car les musiciens sont excellents. Ce mélange est issu d’un mouvement typiquement new-yorkais que l’on appelle l’afropunk. On pense aux BellRays (voir mes messages des 4 février et 4 juillet 2007) ou aux Noisettes (voir mes posts des 19 mars et 12 novembre 2007) mais en version encore plus rentre dedans. Pourtant, sous le déluge de décibels, c’est pourtant de la soul music que l’on entend, le batteur en particulier possède le sens du groove.
Groove, le mot est lâché et la transition toute trouvée pour évoquer la suite de la soirée et le concert hommage au soul brother number one. Derrière son clavier, Gene Williams donne le ton : « Nous sommes tous là pour la même raison, on adore James Brown ». Collectif à géométrie variable fondé en 1985 par Vernon Reid (le guitariste de Fishbone, absent ce soir) The Black Rock Coalition Orchestra est en mission pour remettre le rock n’roll à la place qui lui revient de droit, au sein de la communauté Noire, car sans le peuple Noir, il n’y aurait pas de rock n’roll aujourd’hui. Après avoir rendu hommage à Jimi Hendrix, Sly Stone et Stevie Wonder, le nouveau projet de la Coalition est consacré à James Brown. Et c’est un véritable big band qui a fait le déplacement jusqu’à Créteil. Trompette (Wayne Cobham), saxophone (Roger Byam), batterie (Fred Alias, à la frappe aussi impressionnante que celle de Buddy Miles), clavier, basse (Ron Munroe) et deux guitares. Bien évidemment, pour n’importe quel chanteur, il n’est pas aisé de se glisser dans les mocassins de Mr Dynamite. En sus des deux guitaristes (Michael Hill et Kelvyn Bell), il seront deux (Manchild Black et George Thomas O’Bryant aka GTO) plus une chanteuse (Queen Aminah) a tenter de relever le défi à tour de rôle. Des cinq vocalistes que l’on a entendu, GTO, qui possède une voix qui rugit autant que le moteur de la voiture du même nom, a le timbre qui se rapproche le plus de celui de James. Il est également le plus expansif sur scène et paye de sa personne pour assurer le show : roulades, grands écarts, sprints dans le public, l’athlète a probablement fini la soirée sur les rotules. Queen Aminah est la plus jolie du lot, talons haut et petites robes sexy comme tout, elle est aussi une chanteuse remarquable. Manchild Black a lui eu la faveur de la gente féminine, sa voix évolue plus dans un registre crooner, très émouvante par exemple sur « Try Me ». Musicalement le rendu brownien est impeccable, funky et rageur, aussi bon que les concerts de Fred Wesley (voir mes messages des 14 mai et 1er septembre 2007) auxquels j’ai assisté. J’ai particulièrement aimé « Payback », « Cold Sweat », « It’s a man’s world » (dans une version à tirer les larmes), « I feel good », « Get on the good foot »… Il ne faut cependant pas croire que l’on a assisté à un simple copié/collé. Le groupe s’est vraiment approprié la musique de James et s’est lancé dans des jams impressionnantes, chaque musicien aura ainsi droit à son solo. Cette impressionnante prestation s’est terminée dans la liesse avec « Sex Machine ». Plus personne n’est assis, le concert se termine à cappella et même le batteur s’est emparé du micro, avec pour seul accompagnement les battements de mains du public. Ouah, quelle soirée…
Donc, Tamar-Kali accompagnée de son groupe les « 5ive-Pieces » a assurée une première partie rageuse et franchement emballante. Chanteuse Noire, Tamar-Kali a une voix superbe soul. Ceci pour le fond. La forme, elle déroute, car son groupe est très rock voire même franchement métal. C’est assez étonnant, mais on accroche facilement, car les musiciens sont excellents. Ce mélange est issu d’un mouvement typiquement new-yorkais que l’on appelle l’afropunk. On pense aux BellRays (voir mes messages des 4 février et 4 juillet 2007) ou aux Noisettes (voir mes posts des 19 mars et 12 novembre 2007) mais en version encore plus rentre dedans. Pourtant, sous le déluge de décibels, c’est pourtant de la soul music que l’on entend, le batteur en particulier possède le sens du groove.
Groove, le mot est lâché et la transition toute trouvée pour évoquer la suite de la soirée et le concert hommage au soul brother number one. Derrière son clavier, Gene Williams donne le ton : « Nous sommes tous là pour la même raison, on adore James Brown ». Collectif à géométrie variable fondé en 1985 par Vernon Reid (le guitariste de Fishbone, absent ce soir) The Black Rock Coalition Orchestra est en mission pour remettre le rock n’roll à la place qui lui revient de droit, au sein de la communauté Noire, car sans le peuple Noir, il n’y aurait pas de rock n’roll aujourd’hui. Après avoir rendu hommage à Jimi Hendrix, Sly Stone et Stevie Wonder, le nouveau projet de la Coalition est consacré à James Brown. Et c’est un véritable big band qui a fait le déplacement jusqu’à Créteil. Trompette (Wayne Cobham), saxophone (Roger Byam), batterie (Fred Alias, à la frappe aussi impressionnante que celle de Buddy Miles), clavier, basse (Ron Munroe) et deux guitares. Bien évidemment, pour n’importe quel chanteur, il n’est pas aisé de se glisser dans les mocassins de Mr Dynamite. En sus des deux guitaristes (Michael Hill et Kelvyn Bell), il seront deux (Manchild Black et George Thomas O’Bryant aka GTO) plus une chanteuse (Queen Aminah) a tenter de relever le défi à tour de rôle. Des cinq vocalistes que l’on a entendu, GTO, qui possède une voix qui rugit autant que le moteur de la voiture du même nom, a le timbre qui se rapproche le plus de celui de James. Il est également le plus expansif sur scène et paye de sa personne pour assurer le show : roulades, grands écarts, sprints dans le public, l’athlète a probablement fini la soirée sur les rotules. Queen Aminah est la plus jolie du lot, talons haut et petites robes sexy comme tout, elle est aussi une chanteuse remarquable. Manchild Black a lui eu la faveur de la gente féminine, sa voix évolue plus dans un registre crooner, très émouvante par exemple sur « Try Me ». Musicalement le rendu brownien est impeccable, funky et rageur, aussi bon que les concerts de Fred Wesley (voir mes messages des 14 mai et 1er septembre 2007) auxquels j’ai assisté. J’ai particulièrement aimé « Payback », « Cold Sweat », « It’s a man’s world » (dans une version à tirer les larmes), « I feel good », « Get on the good foot »… Il ne faut cependant pas croire que l’on a assisté à un simple copié/collé. Le groupe s’est vraiment approprié la musique de James et s’est lancé dans des jams impressionnantes, chaque musicien aura ainsi droit à son solo. Cette impressionnante prestation s’est terminée dans la liesse avec « Sex Machine ». Plus personne n’est assis, le concert se termine à cappella et même le batteur s’est emparé du micro, avec pour seul accompagnement les battements de mains du public. Ouah, quelle soirée…
1 commentaire:
cela a l'air d'avoir été une soirée mémorable !
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