Déjà, ça commence mal ! A peine arrivé à la Maison des Arts, une affichette nous informe que Joe Henry, victime d’une grippe, ne peut assurer le concert prévu ce soir. Aïe ! Il faudra donc se contenter du trio Massacre. Peu connu du grand public, Joe Henry c’est un sacré client qui va nous faire défaut. Comme producteur, Henry a travaillé avec Elvis Costello et Allen Toussaint, sur le sublime album « River in Reverse », Salomon Burke et la magnifique Bettye Lavette sur l’album de son remarquable come-back «I’ve got my own hell to raise ». Saluons tout de même la gentillesse de l’équipe de la maisons des arts qui, aussitôt, nous propose un remboursement voire une invitation pour la soirée du lendemain. Toutes les salles sont loin d’avoir ce genre d’attention pour leur public. Certaines salles parisiennes, bien plus prestigieuses, feraient bien de s’en inspirer.
Donc, le trio Massacre est un peu esseulé ce soir. Massacre a été formé au début des années 80 par le guitariste anglais Fred Firth accompagné par le bassiste américain Bill Laswell et le batteur, étasunien également Fred Maher. Leur premier album « Killing Times » deviendra culte, car pendant longtemps il sera le seul du groupe. Ce n’est que depuis 1998 que Laswell et Firth, accompagné d’un nouveau batteur Charles Hayward, ont décidé de réactiver Massacre.
C’est dans l’obscurité et dans un silence quasi religieux, tranchant avec l’ambiance habituelle des salles de concert, que le trio fait son entrée sur scène. Des ronds de lumière crue délimitent la place réservée à chacun. Maintenant, que faut-il retenir de cette heure et demie instrumentale et expérimentale. D’abord des moments de pure mélodie avant que le groupe ne s’engage dans un tunnel sans fin, malstrom sonore indescriptible. Dans une réminiscence zeppelinienne, Firth, les pieds nus, triture ses cordes de guitare à l’aide d’un archer. Bill Laswell, le bonnet sur la tête, donne aussi dans l’expérimentation, j’ai rarement entendu une basse aussi peu orthodoxe. Les trois musiciens sont virtuoses mais le batteur Charles Hayward, m’a réellement impressionné. Il a un jeu très fin et pose des fondations bien utiles aux deux autres qui me semblent un peu barrés. Musicalement Massacre se situe dans des eaux troubles entre finesse jazzy, groove funk et un torrent de guitare noise. J’avoue avoir un peu décroché par moment, tellement ce groupe demande une attention de tout les instants. Ce fut néanmoins une soirée intéressante.
Donc, le trio Massacre est un peu esseulé ce soir. Massacre a été formé au début des années 80 par le guitariste anglais Fred Firth accompagné par le bassiste américain Bill Laswell et le batteur, étasunien également Fred Maher. Leur premier album « Killing Times » deviendra culte, car pendant longtemps il sera le seul du groupe. Ce n’est que depuis 1998 que Laswell et Firth, accompagné d’un nouveau batteur Charles Hayward, ont décidé de réactiver Massacre.
C’est dans l’obscurité et dans un silence quasi religieux, tranchant avec l’ambiance habituelle des salles de concert, que le trio fait son entrée sur scène. Des ronds de lumière crue délimitent la place réservée à chacun. Maintenant, que faut-il retenir de cette heure et demie instrumentale et expérimentale. D’abord des moments de pure mélodie avant que le groupe ne s’engage dans un tunnel sans fin, malstrom sonore indescriptible. Dans une réminiscence zeppelinienne, Firth, les pieds nus, triture ses cordes de guitare à l’aide d’un archer. Bill Laswell, le bonnet sur la tête, donne aussi dans l’expérimentation, j’ai rarement entendu une basse aussi peu orthodoxe. Les trois musiciens sont virtuoses mais le batteur Charles Hayward, m’a réellement impressionné. Il a un jeu très fin et pose des fondations bien utiles aux deux autres qui me semblent un peu barrés. Musicalement Massacre se situe dans des eaux troubles entre finesse jazzy, groove funk et un torrent de guitare noise. J’avoue avoir un peu décroché par moment, tellement ce groupe demande une attention de tout les instants. Ce fut néanmoins une soirée intéressante.
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