Cet été 2007 est riche en célébrations diverses. C’est à la fois le 40ème anniversaire du « summer of love » (1967) et aujourd’hui le trentième anniversaire de la disparition d’Elvis Presley. Difficile de passer à côté de tous les hors-séries consacrés au King, aux rééditions DVD, aux compilations… Le plan marketing classique en somme. Elvis, c’est pour moi, mon tout premier disque, enfin une cassette audio que je me suis payé à l’époque avec mon argent de poche. Candidement à l’époque, je me demandais, au moment de payer, si c’était vraiment Elvis qui chantait sur le disque. J’avais même appelé ma mère à la rescousse : « c’est lui qui chante, dis ? ». Comme si on pouvait se méprendre sur un timbre de voix pareil. Elvis, avant l’obésité, la déchéance et le kitsch de Graceland, c’était la classe. Un dingue de musique noire américaine. Dans ce sud fertile en musiques blues, soul, gospel et country. C’est autour du rock n’roll et, entre autres, d’Elvis que les jeunesses blanches et noires se sont retrouvées. Une fusion unique, qui laisse rêveur, aujourd’hui disparue. R.I.P.
jeudi 16 août 2007
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