Encore un disque posthume ! Family Tree est une nouvelle compilation d’enregistrements inédits du grand Nick Drake, décédé en 1974. Les démos proposées ici datent des années 60 avant le début de sa carrière. Nick est seul à la guitare classique et cordes nylon ou au piano. Sa sœur Gabrielle chante « All my trials » en duo avec lui. Le tracklisting présente tout de même quelques incongruités, telles ce « Time Piece », récitation avec pour seul accompagnement musical, le clic-clic d’un vieux métronome ou bien encore le « Kegeslatt Trio » de Mozart interprété par le Family trio (Nick est à la clarinette) ou pour finir les deux chansons écrites et interprétées par sa maman, Molly Drake (Nick est au piano), dont le seul intérêt est de souligner l’influence qu’elle a eu sur la musique de son fils. A côté de cela, certaines reprises enregistrées par Nick (« Summertime ») ne sont pas sur le disque c’est dommage.
Bon je pinaille, je fais la fine bouche. Car en dehors de ces quelques réserves, le disque est parfait. Des influences blues dont on ignorait jusqu’alors qu’elles étaient siennes se font jour. Dès le début la magie fonctionne, arpèges délicats de guitare, voix douce. Une partie des chansons à beau avoir été enregistrées à Aix en Provence, ce que l’on entend ici, c’est le ciel bas et gris, la pluie et les plaines désolées de sa Grande Bretagne natale. L’avantage avec Nick Drake, c’est que sa carrière fut très courte, seulement trois albums (« Five leaves left », « pink moon » et « Bryter Layter »), mais quels albums ! Tout simplement parfaits. Pas la moindre fausse note, tout mérite d’être écouté et réécouté encore. Même si il est assez peu connu du grand public, beaucoup de musiciens très divers de Robert Smith des Cure aux Black Crowes se réclament de lui. C’est dire son influence. Nick Drake est passé, telle une étoile filante. Puis est décédé d’une overdose de médicaments, un jour de novembre 1974. Il avait à peine 26 ans.
Bon je pinaille, je fais la fine bouche. Car en dehors de ces quelques réserves, le disque est parfait. Des influences blues dont on ignorait jusqu’alors qu’elles étaient siennes se font jour. Dès le début la magie fonctionne, arpèges délicats de guitare, voix douce. Une partie des chansons à beau avoir été enregistrées à Aix en Provence, ce que l’on entend ici, c’est le ciel bas et gris, la pluie et les plaines désolées de sa Grande Bretagne natale. L’avantage avec Nick Drake, c’est que sa carrière fut très courte, seulement trois albums (« Five leaves left », « pink moon » et « Bryter Layter »), mais quels albums ! Tout simplement parfaits. Pas la moindre fausse note, tout mérite d’être écouté et réécouté encore. Même si il est assez peu connu du grand public, beaucoup de musiciens très divers de Robert Smith des Cure aux Black Crowes se réclament de lui. C’est dire son influence. Nick Drake est passé, telle une étoile filante. Puis est décédé d’une overdose de médicaments, un jour de novembre 1974. Il avait à peine 26 ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire