Pour être tout à fait honnête, depuis que j’ai commencé ce blog, je cherche une bonne excuse pour vous parler des Dirtbombs, ce groupe de Detroit qui par les temps qui courent brille principalement par son absence. Or ces derniers se rappellent à notre bon souvenir avec la sortie d’un anachronique mais salutaire nouveau 45 tours (disponible via le site internet bomp.com voir le lien sur la colonne de droite). Oui, vous avez bien lu, un 45 tours, ces disques noirs qui tournent tel un derviche tourneur. Le disque est présenté dans une pochette cartonnée qui une fois dépliée devient un poster. Très classe. Les deux titres inédits « Oh Katrina » et « Candyass » ont été enregistrés (ou bootleggés) live à Detroit. En effet, le disque appartient à la série « live from Detroit » qui a principalement pour but de sortir des 45 tours live de groupes de Detroit enregistrés à Detroit. Enfin, on peut entendre les Dirtbombs reprendre ici des couplets piqués chez les Bee Gees et Thin Lizzy. Mais, maintenant, effectuons un petit retour en arrière sur le parcours de cette joyeuse bande…
1ère hypothèse : LES DIRTBOMBS SONT CINGLES !
Deux batteurs, deux bassistes et un chanteur/guitariste/harmoniciste, c’est un véritable tsunami de décibels électriques qui est le point de s’abattre sur vos oreilles. Dans des conditions telles qu’il est absolument suicidaire, et ce n’est pas une blague, de se rendre à l’un de leurs concerts sans boules quiès. Comme on vient de le voir la formation du groupe est pour le moins originale, mais cela fonctionne très bien. La première basse joue normalement. La deuxième est trafiquée avec des pédales fuzz et tout un tas de distorsions bizarres et remplace la guitare rythmique. Les deux batteurs jouent ensemble et alternent grooves et breaks. Ca envoie grave ! En règle générale, les concerts se finissent avec les deux batteurs seuls sur scène et cela donne des rythmes irrésistibles…
2ème hypothèse : LES DIRTBOMBS SONT GENIAUX !
Le grand atout du groupe c’est le chanteur/guitariste (parfois harmoniciste) et tête pensante Mick Collins. Ce dernier est Noir et possède une voix musclée qui me rappelle la kyrielle de vocalistes qui se sont succédés dans Tower of Power (voir mon post du 4 février). Le groupe synthétise parfaitement la ville de Detroit dont ils sont originaires piochant leur inspiration aussi bien dans la motown que dans les groupes de furieux qui ont inventés le punk (MC5, Stooges) dans cette ville industrielle à la fin des 60s. « Horndog fest », leur premier album un peu brouillon, est sorti en 1998. Mais le coup de génie des Dirtbombs c’est leur disque suivant « Ultraglide in Black » sorti trois ans plus tard. Mick Collins n’a pratiquement rien composé pour cet album-ci mais repris, avec un goût certain, des standards de la soul, du funk et du rythm n’blues. Les plus grands noms sont là, reprises de Marvin Gaye, Stevie Wonder, Sly and the family Stone, Curtis Mayfield… Même du Barry White vitriolé de la sorte par les Dirtbombs dépote sec ! Ils font notamment montre d’un pied très sur en reprenant « livin for the city » de Stevie Wonder, à mon sens la grande réussite du disque. Depuis les « bombes de poussière » ont sorti un album et demi, le vivement conseillé « Dangerous magical noise » et « Billiards at nine thirty » split album (6 titres inédits chacun) partagé avec les excellents King Khan & his shrines.
1ère hypothèse : LES DIRTBOMBS SONT CINGLES !
Deux batteurs, deux bassistes et un chanteur/guitariste/harmoniciste, c’est un véritable tsunami de décibels électriques qui est le point de s’abattre sur vos oreilles. Dans des conditions telles qu’il est absolument suicidaire, et ce n’est pas une blague, de se rendre à l’un de leurs concerts sans boules quiès. Comme on vient de le voir la formation du groupe est pour le moins originale, mais cela fonctionne très bien. La première basse joue normalement. La deuxième est trafiquée avec des pédales fuzz et tout un tas de distorsions bizarres et remplace la guitare rythmique. Les deux batteurs jouent ensemble et alternent grooves et breaks. Ca envoie grave ! En règle générale, les concerts se finissent avec les deux batteurs seuls sur scène et cela donne des rythmes irrésistibles…
2ème hypothèse : LES DIRTBOMBS SONT GENIAUX !
Le grand atout du groupe c’est le chanteur/guitariste (parfois harmoniciste) et tête pensante Mick Collins. Ce dernier est Noir et possède une voix musclée qui me rappelle la kyrielle de vocalistes qui se sont succédés dans Tower of Power (voir mon post du 4 février). Le groupe synthétise parfaitement la ville de Detroit dont ils sont originaires piochant leur inspiration aussi bien dans la motown que dans les groupes de furieux qui ont inventés le punk (MC5, Stooges) dans cette ville industrielle à la fin des 60s. « Horndog fest », leur premier album un peu brouillon, est sorti en 1998. Mais le coup de génie des Dirtbombs c’est leur disque suivant « Ultraglide in Black » sorti trois ans plus tard. Mick Collins n’a pratiquement rien composé pour cet album-ci mais repris, avec un goût certain, des standards de la soul, du funk et du rythm n’blues. Les plus grands noms sont là, reprises de Marvin Gaye, Stevie Wonder, Sly and the family Stone, Curtis Mayfield… Même du Barry White vitriolé de la sorte par les Dirtbombs dépote sec ! Ils font notamment montre d’un pied très sur en reprenant « livin for the city » de Stevie Wonder, à mon sens la grande réussite du disque. Depuis les « bombes de poussière » ont sorti un album et demi, le vivement conseillé « Dangerous magical noise » et « Billiards at nine thirty » split album (6 titres inédits chacun) partagé avec les excellents King Khan & his shrines.
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