Deuxième album,
après quatre ans de silence, pour cet élégant songwriter de la
côte est des Etats-Unis, qui, s'il n'est pas très connu dans nos
contrées, jouit d'une importante cote d'amour en Norvège.
L'appétence d'Elliot pour les ambiances sombres, acoustiques et
feutrées, sa voix grave nous ramène immanquablement au regretté
Leonard Cohen (« Let it rain on me », « Reason to
believe ») et à la scène folk 60s, Dylan et consorts.
Pourtant, sur ce nouveau disque, Luke n'hésite pas à explorer
d'autres territoires plus rock (« This gun of mine »,
« The great roundout train robbery ») où débordent
parfois des influences plus terriennes au détour d'une guitare
slidée bien sentie. Sa musique couvre un large panorama, à la fois
rockeur et crooner, duquel il exhale un parfum d'Amérique éternelle
(« Handsome man »), bien que solidement ancrée dans ses
racines du New Jersey. Classieux.
En concert le 26
janvier à Paris (Les Etoiles) - Invitations à gagner ici
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