Duo belge rêvant
d'Amérique, les Black Box Revelation ont assouvis leur rêve
étasunien en se faisant produire par Alain Johannes ou Thomas
Brenneck. D'abord brute de décoffrage, plus garage que blues, la
musique de ces aspirants Black Keys a, au fil des années, gagnée en
épaisseur, inversant le postulat de départ, gagnant en feeling ce
que le groupe perdait en puissance brute (« War horse »).
Sur scène, le duo, désormais rôdé par une décennie d'activité,
se révèle être une machine redoutable alternant avec une réussite
égale les morceaux blues plus groovy et les décharges d'électricité
effarantes à l'image du guitariste Jan Paternoster aussi à l'aise
au médiator ou au doigt. Derrière son kit, Dries Van Dijck dialogue
parfaitement avec son binôme et évolue sur une ligne fine, son jeu
est à la fois puissant et n'est pourtant pas dénué de groove. Et
comme la paire se révèle particulièrement sympa avec le public -
qui réagit plutôt bien, le concert se finissant en mini pogo sur
les rappels – Jan, notamment, qui parle plutôt bien le français
(avec un inimitable accent belge), la soirée ne pouvait qu'être
réussie !
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