2017 verra le retour
de Frère (Bror en suédois) Gunnar Jansson avec une œuvre au long
cours qui sera dévoilée au public en deux temps. La première étape
interviendra le trois février avec la sortie de cet EP de sept
titres. Sur la lancée de son remarquable album précédent, « Moan
snake moan », Gunnar continue son exploration des bas-fonds,
délaissant quelque peu le blues au sens strict, au profit d'une
americana dark piochant également dans le folk. Une fois de plus, on
est ébahis par le résultat. Il ne faut pas se laisser avoir par
l'ambiance apparemment calme et acoustique de la chose, le disque est
mû par une tension, qui prend l'auditeur à la gorge dès les
premières secondes pour ne plus le lâcher par la suite.
Remarquablement produit, il s'agît sans conteste d'un disque
d'ambiance, sombre et cinématographique qui s'écoute comme la bande
son d'un mauvais rêve (cf. « Ritual », « War
Tubas »). Toujours hanté par des sons rugueux et primitifs,
l'EP regorge de moments étonnants : « The ukulele blues »
(un instrument dont il a généralement assez peu l'usage) ,
« Day/Night » en duo avec une voix féminine et
l'excellente « At the diner » qui rappelle les sonorités
garage des albums précédents.
Cet excellent EP est
un avant-goût prometteur du prochain LP « And the great
unknown (Part II) » dont la sortie est prévue au printemps
2017. Vivement la suite !
En concert le 12
février prochain à Paris (La Maroquinerie, festival les nuits de
l'Alligator)
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