L'écoute de ce
premier album nous confirme ce que la pochette semblait indiquer :
Boyarin cultive une proximité certaine avec les Beach Boys et plus
particulièrement avec l'album « Pet sounds » (1966) dont
ils s'inspirent pour la pochette de ce premier effort. Et pourtant
nul passéisme chez eux. Plutôt que de plagier à la lettre, Boyarin
préfère en perpétuer l'esprit, comprenant bien rapidement qu'il
est impossible de reproduire les méandres du cerveau torturé de
Brian Wilson. Tout au long des douze titres de ce premier effort,
plus baroque que psychédélique, Boyarin explore les tréfonds de la
pop sur la base d'arrangements complexes et élégants mélangeant
sonorités passéistes et futuristes, chant de tête et boîtes à
musique. N'ayant absolument pas peur des changements de directions
radicaux, Boyarin perturbe plus d'une fois les oreilles de l'auditeur
à tel point que seule une écoute répétée permet de faire le tour
des richesses de ce disque. A découvrir…
lundi 27 juin 2016
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