Formé autour de la chanteuse
Américaine, française d'adoption, Angela Randall et du guitariste
Sylvain Laforge, Lux nous arrive avec ce premier ep de cinq titres.
Contrairement à bon nombre de groupes contemporains, Lux ne s'est
pas lancé dans une quête désespérée du son « vintage »
ou « seventies ». Lux se contente d'écrire de bonnes
petites chansons, intemporelles et rien que ça, c'est déjà énorme.
Situé dans un crossroad bien particulier, Lux laisse transparaitre
ça et là des influences venues de la pop, du rock, du blues
(« Radio Static ») ou du folk (« Winter in New
York », « Gare Saint-Lazare »). Du classique, du
solide. L'écriture et simple et limpide, de la pop/folk song de
bonne facture que Sylvain s'amuse sciemment à « salir »
de sons et soli de guitares bien sentis (« In the end »).
Au dessus de cette mélée savamment produite et agencée, plane la
voix, ronde, chaude, haut perchée quand cela est nécessaire,
d'Angela qui n'est pas sans rappeler les grandes chanteuses des
années 1970 Stevie Nicks et autres Joni Mitchell. Le tout manque
peut être un peu de surprise ou de folie mais il n'empêche, ce
disque inaugural est rudement bien foutu et procure un réel plaisir
d'écoute. Attachant et à suivre.
mercredi 17 juin 2015
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