N'importe qui l'ayant vu en concert ne
peut que garder un souvenir énamouré du personnage. Charismatique,
régalant le public de vannes et autres petites anecdotes respirant
le vécu, Jesse Malin, performer né, fait le bonheur des spectateurs
dans les (petites) salles du monde entier. Aussi, c'est avec une joie
non feinte que l'on découvre son nouvel effort, après cinq longues
années de silence. Comme l'indique le titre dudit album « New
York before the war », Jesse est installé dans la grosse pomme
et son parcours musical l'a mené du punk (son groupe s'appelait D
Generation) au songwriting folk. Le nouveau disque est à son image
et on y retrouve, pêle-mêle, du punk sonique (« Turn up the
mains »), des ballades sombres et tourmentées au piano (« The
Dreamers », « She's so dangerous ») et des petites
merveilles de rock classique d'inspiration seventies, « Addicted »,
« Bent Up » et « The year I was born »
(d'inspiration Byrds), les bijoux de cette nouvelle livrée. Sa
carrière entammée au début des années 1990 l'a vu collaborer avec
quelques grands noms comme Bruce Springsteen ou Ryan Adams. Jesse en
a gardé un carnet d'adresses bien garni que l'on retrouve sur le
roster convoqué pour l'enregistrement entre autres Wayne Kramer (le
MC5 quoi!!) auteur du solo de « Freeway » et Peter Buck
(REM) à la guitare sur « I would do it for you ». Un
effort solide œuvre d'un songwriter talentueux et méconnu. A
(re)découvrir.
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