Tout auréolé du succès d'estime
rencontré par son premier effort, le quintet est de retour. C'est
l'heure tant redoutée du toujours « difficile deuxième
album ». Intitulé « Slowness », ce dernier annonce
la couleur sans ambages. Ce disque sera l'apologie de la lenteur,
composé en grande partie de ballades. Et de fait, le gang de
Liverpool a mis les petits plats dans les grands, soignant chaque
composante de l'album, fait d'arrangements luxuriants. On se jette
donc dans l'album en confiance, les titres passent, on attends
l'étincelle qui ne viendra finalement jamais. Apprêté, l'album est
fait d'ambiances langoureuses, plongeant l'auditeur dans cet
entre-deux bizarre, trop lisse, sans aspérité, manquant cruellement
de piquant. Feutrée, la musique étouffe. Alors certes, le
piano sonne magnifiquement bien, Andrew PM Hunt chante avec la classe
d'un crooner mais les synthés rutilants finissent par franchement
agacer : « Boy », "Genderless", « New Air » qui a le malheur
d'ouvrir les débats.
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