La parenthèse Zero Zero
(provisoirement ?) refermée, le duo Nicole Laurenne
(voix/orgue) / Michael Johnny Walker (guitare) revient à ses
premières amours, le garage rock tendance sixties sous l'alias The Love Me Nots. Autre grand événement, le groupe revient dans sa
composition originelle, celle qui avait enregistré « In black
and white » en 2006 (Jay Lien à la batterie, Christina Nunez à
la basse). Et oui, c'était il y a (presque) neuf ans déjà... Le
quatuor de Phoenix (Arizona) rocke comme à la plus belle époque.
Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Le track listing
ressemble à une suite d'injonctions : « Don't let him »,
« You gotta go », « You're not giving me enough »,
« I blame you »... L'accompagnement musical est à
l'avenant, la bande des quatre mise sur l'urgence, les chansons sont
vite emballées par une guitare prise de folie (sacré Michael)
contrecarrée par un orgue groove vintage apportant une once de
distanciation. A son meilleur le groupe délivre des pépites
excitantes dès la première écoute (« No myth », « The
Fixer », « Wrong »). A la guitare, Michael Johnny
Walker, fait preuve d'un registre large allant du punk au rockabilly
en passant par mille nuances entre deux : hard rock 70s voire blues
déglingué en passant par le western (cf. "Slip into the black"). La voix, grave, de Nicole, toujours aussi sexy,
représente l'atout charme de la musique, la pêcheresse que l'on
suivrait les yeux fermés. Enfin, preuve que l'expérience Zero Zero
a laissé quelques traces, « Jet » chanson midtempo
mâtiné de pop, assez inhabituel pour le groupe prouve l'ouverture
d'esprit du quatuor, loin de ranger tous ses œufs dans le même
panier.
En concert le 2 avril 2015 à la Clef (Saint-Germain-En-Laye)
En concert le 2 avril 2015 à la Clef (Saint-Germain-En-Laye)
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